Un midi comme d'autres {Carly} | [ TERMINÉ ]

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Et voilà une année qui recommençait. Les anciens laissés leur place pour accueillir à leur tour les nouveaux. Ces mômes de 15 à 16 ans qui ne semblaient occupés que de leurs petits problèmes personnels. Boutons d'acné, excitation aux mauvais moments.. Tous ses problèmes qui vous réjouissent d'avoir déjà passé ce stade de l'adolescence.
Quoi qu'il en soit, moi, Nathan Brody me retrouvait, tout comme l'année précédente, assit à une des nombreuses tables du self. Devant moi, un choix multiples de partitions s'offraient à moi. Bien que je sache jouer de la guitare depuis de nombreuses années, le verdict était vite tombé au camp, non seulement il fallait savoir interpréter des chansons de sa propre création mais aussi savoir interpréter celles de d'autres. Cela renforçait notre culture musical nous disait-il.

Le self commença à se remplir quand midi sonna, les élèves s'assirent à leurs places habituelles. Non loin de moi, j'interceptais une conversation entre deux élèves, apparemment le prof de musique avait collé l'un d'entre eux. A ma droite, quatre filles roucoulaient devant des garçons qui ne semblaient contrairement à elles, nullement intéressés.

Refermant cahier et trousse, je m'apprêtais à quitter cette pièce oppressante quand une personne me heurta de plein fouet, me faisant renverser les affaires que j'avais dans les bras.

- Des yeux ça sert à quoi?

Une nouvelle année commença... Pour Carly ce camp était comme une liberté pour son esprit. Quand elle était là bas, c'était comme si elle était quelqu'un d'autres, elle vivait par sa passion, la musique. Elle était arrivée il y a quelques jours, retrouvant sa meilleure amie par la même occasion, elle avait parlé toute la nuit pratiquement et cela lui avait fait un bien fou. L'accueil des nouveaux élèves n'avaient pas encore fait, et elle savait que pendant une soirée elle serait dans cette salle d'audiovisuel, dans unssiège à attendre que le temps passe... puis si elle séchait? Non, il ne fallait pas commencer l'année ainsi.

Se levant vers les neuf heures, puisque les cours n'étaient pas encore commencer... Elle avait passé la matinée dans la forêt du camp, s'installant au pied d'un arbre et grattant la guitare de son frère chantonnant. Tout ce qu'elle savait pour les deuxièmes années c'était le fait qu'ils devraient composer et chanter leurs propres chansons, mais aussi prendre des chansons d'autres personnes et de les chanters. L'année allait être rude.

Le midi arriva, Carly prit al direction de son dortoir, déposant sa guitare, elle prit par la suite direction le self. Entrant dans le bâtiment principale elle entra ensuite dans le self. Carly marcha direction le comptoir pour se servir. Des adolescents de quinze ans, venue de différents comptés étaient déjà la, pourtant quelque chose l'empêcha d'aller se servir. Un choc se vit ressentir, et elle tomba par terre, elle entendit juste des paroles d'une voix qu'elle connaissait parfaitement... Et voila manquait plus que lui.

"Des yeux j'en ai, mais par contre toi pas puisque tu m'as bousculé!"

Se relevant, il ne fallait pas croire qu'il allait l'aider en plus puisqu'il était partit sans le moindre mot la dernière fois qu'elle l'avait vu...

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Sur tous les élèves réunis dans une même pièce. Il fallait que je tombe sur elle, il fallait que je tombe sur Carly Warmer. Il y a longtemps, elle et moi étions les meilleurs amis qu'il puisse exister. On se complétait à merveille, l'un faisant le bonheur de l'autre et vice versa. Mais comme tout bonheur est comblé par un malheur, il a aussi fallut qu'elle me brise le cœur. Si pendant un temps j'ai refusé de me croire amoureux d'elle, je le reconnais maintenant, après deux années éloigné d'elle.

J'avais toujours été plus grand qu'elle, ceci depuis notre plus tendre enfance, et encore à l'heure actuelle je la surpassais de quelques bons centimètres. Le mètre qui me séparais d'elle me paraissait gigantesque. Sans l'aider, cela montrerait une quelconque importance que je lui accordais, Carly se releva, croisant ses bras sur sa poitrine. Position qu'elle prenait quand la conversation s'avérait piquante ou gênante.

Sans m'en rendre compte je la fixais bêtement pendant quelques secondes avant de secouer la tête pour me remettre de mes souvenirs.

- Je ne suis pas celui qui marchait, tu avais de la vitesse, pas moi, je ne faisais que me relever, par conséquent, c'est toi et toi seule qui m'as bousculé.

Comme deux gamins en prise du dernier mot nous nous fixâmes du regard. Finalement j'interrompis cette fusillade optique pour me pencher et ramasser mes affaires gisant sur le parquet du self. Une fois tout en main, je ne tarda pas à tourner les talons.

- Sur ce...

Les minutes lui paressèrent interminables... On a tous déjà sentit cette sensation ou les secondes passèrent lentement dans une situation gênante. C'est ce que la jeune fille ressentit à cet instant précis dans le self qui commençait à être bondés de monde. Face à face à présent, debout, les bras croisés sur sa poitrine comme elle avait l'habitude de faire, le regard encrée dans celui de son ex-petit ami. On aurait pu croire qu'elle porterait le regard ailleurs, comme dans le passé... Mais le passé pour elle n'existe plus, son regard sombre, plus de petit pétillement comme elle avait l'habitude de faire... Non un regard vide de tout émotion, sombre, sans âme.

Eux pourtant liés comme les doigts de la main, impossible à séparer, étaient à présent plus que jamais distant, ne voulant plus s'adresser la parole.. Enfin attendez! C'était lui qui fuyait, qui ne voulait plus lui parler, sans que la jeune femme puisse lui expliquer ce qui c'était passé. En tout cas un devait bien rire de la situation, c'était son frère sur son petit nuage...

Sa faute? Hey! Elle marchait peut être mais c'était LUI qui l'avait bousculé, de toute façon c'était comme ça depuis le début, pourquoi changer? Alors qu'il tournait les talons elle ne put s'empêcher de se racler la gorge avant de prendre parole

"Ah évidemment c'est encore MA faute! C'est toujours MA faute! Quoi que je fasse c'est MOI qui suis en tort..."

Accentuant bien sur sa petite personne évidemment. il ne fallait pas croire qu'il allait s'en sortir ainsi!

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Sa phrase eut l'effet d'un électrochoc. Le ton qu'elle avait employé semblait si ironique, alors que pour moi, elle ne disait qu'une simple vérité qui me hantait depuis deux longues années. Le sang me monta à la tête, comme toujours, j'étais un colérique. Un mot de trop et je pouvais me mettre dans une colère noire, qu'importait la personne qui se la prenait.
M'arrêtant net, je me retourna et ne fit quand deux ou trois enjambés les mètres qui me séparaient une nouvelle fois d'elle.

- T'as couché avec mon frère, tout est de TA faute. Si je t'ai bousculé... Enfin si tu m'as bousculé, oh et puis, on s'en fout de qui a bousculé qui... T'as déclenché tout ça, toi et lui, bien sûr, dans l'acte vous étiez deux, on peut pas coucher toute seule, physiquement c'est impossible, ainsi que théoriquement.

Bien sûr, je m'attendais à ce qu'elle me décroche une claque. Le self entier nous dévisager maintenant, personne n'était au courant de cette histoire, hormis Carly, Brandon et moi. D'ailleurs ce dernier se trouvait à quelques tables de nous, entouré de ses potes.

Nos regards se fusillaient, ils auraient peut être même tués s'ils auraient pû. J'attendais impatiemment la réaction de Carly. Me giflera t-elle? Je préparais mentalement mes deux joues à recevoir l'impact.

L fusillant du regard, il revint sur ses pas. Leur regard se croisèrent encore une fois, tant de haine dans les yeux de l'un et de l'autre, et dire que par le passé ils ne pouvaient se quitter... Comment tout cela avait changé? En un soir, Carly était venue faire une surprise à son petit ami, le frère ce lui-ci l'avait accueillit, l'avait fait boire, puis PAF ça c'était produit jusqu'à ce que Nathan revienne de son travail...

A la grande surprise générale, elle ne le gifla pas, malgré que les médecins après l'accident lui avait dit de se défouler bon nombre de fois. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait, mais à la passe d'une gifle elle lui aurait bien foutue un coup de poing... Coup de poing qui vola de suite, tout seule et en plein dans le nez du jeune homme.

"Non c'est pas de MA faute! tu sais pourquoi?! Ah non j'oubliais tu ne sais pas! Tu n'as jamais voulu savoir tu es partie comme un voleur me laissant en plan pour partir chez ton père!"

Serrant sa machoire, et son poing de nouveau, elle avait une haine insurmontable qui tapait dans ses veines et muscles... Puis elle rouvrit la bouche pour reprendre une respiration

"A cause de ça, tu as toujours cru que c'était de MA faute, mais si tu crois que l'alcool c'est de ma faute alors vas-y mais ce n'est pas moi qui en ai mis dans on verre! a cause de ton départ j'ai été très malheureuse... Mon frère m'a amené quelque part, et par un putin d'accident de voiture i lest mort! Je suis restée un mois dans le coma mais sa t'en a jamais rien su, si j'étais morte alors tu aurais débouché une bouteille de champagne puisque a tes yeux je ne suis qu'une sale garce!"

Elle explosait littéralement, elle gardait cela au plus profond de soi, amis a force, non elle n'en pouvait plus. tout les regards étaient fixés sur eux, mais elle s'en foutait. L'ancienne Carly aurait fondue en larmes, mais la nouvelle non, elle avait juste plus aucune âme dans ses pupilles.

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Une bonne veille gifle aurait suffit à calmer mon ardeur, un coup de poing, cela ne faisait que l'accentuer. Blessé dans mon propre orgueil, je porta ma main sur mon nez et constata avec contentement qu'il avait l'air intact, et aucune goute de sang ne venait prouver le contraire.

Alors qu'elle semblait se déverser de deux années de frustration et de colère sur moi je la regardais seulement faire. Même si elle m'avait brisé le cœur, même si à cause d'elle je n'avais plus jamais été amoureux d'une autre fille qu'elle, cela me rendait triste de la voir ainsi. Jamais, au grand jamais, je ne me serais douté que la revoir aurait été si difficile.

Après deux ans de vide total, je la retrouvais l'année dernière dans le même camp que moi. Mes sentiments à ce moment-là m'échappèrent, je n'avais plus aucun contrôle sur mes pensées, sur mes actions, sur mon ressentiment. Parfois j'aurais voulu lui crier dessus, parfois la prendre dans mes bras en lui disant combien elle m'avait manqué et combien ça avait été dur de vivre sans elle. Puis, finalement, je m'étais tû, jusqu'à aujourd'hui.
Trop perdu dans mes pensées pour vraiment tout comprendre de son discours, je baissa la tête. Essayant de me calmer je m'essayais à diverses tentatives de respiration dans le seul but de retrouver un ton loin de l'agressivité.

- Je me fous de tes explications, je me fous de ses explications. Que se soit sous l'effet de l'alcool ou non, tu m'as trompé. T'as tout gâché Carly ! Et ça, j'y suis pour rien. C'est autant de ta faute que celle de mon frère. Au moins reconnais le au lieu de te cacher derrière des arguments ou des explications, comme tu veux, qui n'y changeront rien.

Oui la jeune fille avait bien changé, pourtant au fond d'elle, Carly avait toujours été la même, une adolescente rentrant dans le monde adulte qui avait vraiment souffert ses deux dernières années. Elle déversait tout ce qu'elles vait encaisser depuis ses années, mais lui? Lui regardait dans le vide? Eh oh! Y'as pas Ghostbuster derrière, tsss!

"C'est ça et m'écoutes surtout pas!"

Décroisant les bras de sa poitrine qu'elle avait remis, elle allait marcher vers la sortie, il lui avait carrément couper l'appétit, tout ce qu'elle voulait c'était plonger dans le lac glacée... Rien de tel pour se mettre en place les idées ou mourir? Non, Carly était une excellente nageuse, mais elle aimait bien se mettre dans de l'eau glacée pour que tout son énervement s'envole... Enfin cela n'allait pas être si facile après deux ans d'énervement constant contre une personne absente.

Lui, essayait de se calmer, mais Carly ne pouvait pas oh non, elle avait vraiment le sang qui bouillonnait. Cela se voyait que lui n'avait rien vécu durant les dernières années d'aussi traumatisant.

"Mais tu te fous de tout sauf de tes paroles! T'as jamais essayer de comprendre!"

Grande scène de dispute dans le self, même les stagiaires qui les surveillaient pendant le camp, restèrent à l'écart tellement cela fusionnait.

"Parce que tu crois c'est ce que je voulais?! Te tromper?! Alors tu ne me connaissais pas et tu ne connaissais pas mon amour que j'avais pour toi! Non que dalle! Tu t'occupais juste de ta petite personne! Sale Égoïste!"

Souvent les mots dépassèrent la pensée quand on est énervée, c'est ce qui se passait avec cette jeune fille de dix-huit ans.

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Je serrais les poings, empêchant ainsi toute frustration mais surtout la rage de bondir sur elle. Ses propos n'avaient ni queue ni tête. Incrédule, je la fixais du regard en me demandant si elle-même se trouvait sotte à dire de pareilles choses.
Je ne savais trop quoi lui répondre, à me sortir de fausses accusations j'en avais perdu jusqu'à ma langue, et même toute dignité devant le self entier qui nous regardait tel un spectacle de foire le samedi matin.

- T'as conscience que tu divagues complètement. C'est pas moi qui t'ai trompé, je suis parti, certes, mais tu peux au moins envisager la possibilité que te voir nus toi et mon frère est assez déconcertant et perturbant.

Je n'allais pas jusqu'au bout de mes pensées, une partie de notre histoire intime était dévoilée au grand jour, au tant garder le peu de dignité qu'il me restait et atténuer l'histoire.

Décidé de partir en un claquement de chez ma mère avait peut être était une erreur, mais je l'assumais. Avec cet acte j'avais perdu plus que je ne l'avais souhaité, Brandon, Carly et moi ne nous adressions plus la parole et la relation avec ma mère s'était dégradée avec le temps, jusqu'à en devenir inexistante.

- En conclusion, n'inverse pas les rôles.

Certes ses phrases n'avaient ni queue ni tête, mais en s'énervant, Carly perdait tout ses moyens. Enfaîte, souvent elle ne savait même plus ce qui disais, et la situation pouvait être comique mais là, elle ne l'était point. Les regards encrés de nouveau dans les yeux de l'un et de l'autre... La situation tait pesante, en plus devant tout le monde su self qui regardait la scène comme un jeu... Mais ce n'éait pas un jeu, les règlements de compte ne sont jamais drôle. Si elle en avait conscience? Ah mais qu'il était drôle!

"Oui j'en ai conscience puisque tu sais très bien que quand je suis au bord de l'éclatement je pète les plombs!"

Pour se connaître depuis près de quatorze ans, à force il aurait dus 'en rendre compte. Carly disait n'importe quoi quand elle était énervée, pétait les plombs, enfin rien de bien plaisant pour l'interlocuteur en face d'elle. Et voila c'était reparti c'était de sa faute bien évidemment

"Mais va te plaindre à ton frère de m'avoir fait boire! Si tu crois que j'ai fais cela de mon plein gré alors tu ne me connaît certes pas"

Inverser les rôles? Non, mais les explications elle les voudraient bien...

"Et moi je dis que en conclusion tu aurais pu m'écouter avant de partir comme un voleur, mais pour toi c'était trop compliquée."

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Cette conversation m'ennuyait. Si j'avais tant essayait de l'oublier pendant ces deux dernières années, ce n'était certainement pas pour me justifier devant elle, et la moitié du camp...
J'ouvris la bouche prêt à intervenir quand la brusque sonnerie du camp m'interrompis. Enjambant les quelques mètres qui me séparait d'elle, j'arrivais face à face. Plus proche que jamais depuis l'âge de 16 ans, je soupira et murmura.

- On peut discuter de ça en privé?

Ok, la question était certes, un peu tardive. Une bonne partie des élèves n'avaient pas bougés, attendant que l'un de nous deux porte le coup fatal, ou plutôt le mot fatal. Je n'avais aucunement l'intention de répondre à leurs attentes, ou du moins, pas devant leurs yeux ébahis.

Je reportais mon attention sur Carly qui n'avait pas cillé depuis ma question. Voulait-elle continuer cette conversation ici? Aux regards indiscrets?

- On a certainement assez étalé notre vie privée pour qu'elle paraisse dans le journal dans la ville.

Si la conversation l'ennuyait alors pourquoi la continuer? Non, évidemment, il voulait la pousser à bout. Mais cela ne marcherait guère, ce n'était plus la gentille petite fille de seize ans... C'était devenue une jeune femme, qui savait quoi faire dan les moments les plus critiques. Puis, il s'approcha, visage près de lui qu'elle avait tant aimé, qu'elle aimait sans doute toujours. La sonnerie retentit, mais pourquoi? les cours commenceraient que dans quelques jours après tout, certains élèves n'étaient toujours pas arrivée.

Parler en privé?! Tiens c'est maintenant qu'il voulait parler?!

"Si c'est pour me dire que c'est encore de ma faute alors non! T'as jamais essayer de comprendre et faire pas semblant d'être intéressé maintenant!"

Certains élèves avaient toujours le regard porté sur l'ancien couple... Carly le fixait, sans ciller une seule fois, quand elle avait vraiment la haine c'était jamais très beau a constater. Puis il rouvrit la bouche...

"De toute façon cela sait déjà produit, a Miami quand tu es partit tout le lycée a été au courant, ça ne peut pas être pire à présent!"

Elle resta un instant perplexe, avant de froncer légèrement les sourcils et de mettre son regard au plus profond des yeux de Nathan. S'il croyait que c'était maintenant que tout allait s'arranger.

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Il est à cette heure ci évident qu'une possible et envisageable réconciliation entre Carly et moi est partie remise. D'un air décontracté, ou presque, je me passe une main dans les cheveux. Continuer notre ~~discussion~~ engueulade devant tous ces gens est assez embarrassant, même si ce n'est que maintenant que je le remarque. D'habitude, j'essaye de me faire discret, tellement petit qu'on ne s'étonnera pas si j'arrivais à fusionner avec le sol.
Pris au dépourvus par sa réponse, je resta sans rien dire, tel un abrutit.

- Je vais prendre une mesure radicale mais...

Me penchant, je lui attrapa un bras et la hissa de force sur mon dos avant qu'elle ne se soit défendue. Tous les coups étaient permis après tout, et je sentais déjà mon entre jambe me faire mal.
Aussi vite que je le pouvais, je sortis du self, bien sûr, comptons le poids imposant sur mon dos et cela donne un aperçu de la vitesse à laquelle je sortis. Tournant dans le premier couloir, par mon grand bonheur vide, je la reposa sur ses deux pieds et recula de façon à être assez loin pour ne pas me recevoir de coups.

- J'avais oublié à quel point tu étais... Chiante !!

J'enfonçais mon cas? Certainement, probablement même que je ne finirais pas cette conversation vivant. Mais malgré les risques, j'assumais, après tout si la discussion devrait tourner au vinaigre, encore plus qu'elle ne l'avait été quelques minutes plus tôt, autant le faire en privé.

Ps le temps de réagir que Nathan la pris par le bras et la mis sur son dos… Certes il l’avait as mal fait dans le passé quand ils étaient ensemble mais la c’était différent ! La jeune fille ne voulait pas bouger et pourtant cela se produit quand même contre son gré. Malgré le fait qu’il soit plus fort qu’elle, Carly essayait tant bien que mal de se débattre, le frappant sur le dos, les épaules, non certes cela lui faisait rien a cause de son poids de plume comme il lui disait par le passé.

« NATHAN LACHE MOI ! »

Hurlant de toute ses forces dans le self, les regards étaient sans cesse portés sur eux… Carly piquait sa crise certes, mais elle avait horreur qu’on la porte comme un vulgaire sac à patates surtout venant de son ex petit ami. Pourtant il ne broncha pas, et la posa qu’une fois arrivée dans le couloir principale… Pas au milieu non, juste dans un petit espace… Il recula, oh oui il faisait bien, mais la c’était trop, a peine avait il fait un pas en arrière qu’elle donna un coup de pied direct dans ses partis intimes. Nan mais oh ! La prochaine fois il y réfléchira a deux fois avant de la prendre ainsi.

« Sa t’apprendra la prochaine fois tu n’oublieras sans doute pas que j’ai horreur que l’on me prenne ainsi ! »

il voulait du privé alors il allait en avoir, pour Carly ce n’était rien de s’engueuler avec lui devant quelques vingtaine de personne, pour lui si… Pourquoi ? Il ne voulait pas assumer les erreurs du pass2 ? Carly assumait bien malgré la douleur rien que d’y penser.

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Comme je l'avais pressentis, un coup de pied mal placé vint me faire hurler de douleur. Une main posé sur mes parties intimes, ou du moins ce qu'il en restait, et l'autre serrant le rebord d'un casier, je tentais, avec une grande difficulté, de ne pas l'insulter de tous les noms. Elle osait aborder un sourire de victoire, tout ce qu'elle avait réussit à faire était de m'empêcher d'avoir des enfants, en quoi cela était-il réjouissant?
Dans ces moments là, un homme tout bien constitué prend sur lui et répond avec un sourire poli à la dame de son cœur. A croire que mes parents n'avaient pas tout mis au moment de la fabrication.

- T'es complètement cinglé ou quoi?

Mes genoux jouaient des castagnettes, et j'avais comme l'impression que mon entre jambe allait finir par se détacher. Bien que toujours présente la douleur s'estompa.

- Ecoute moi, on est ici tous les deux pendant encore quelque temps. Je ne tiens pas à m'expliquer avec toi car apparemment, nous sommes en désaccord. Je voulais te dire quelque chose, à l'abri des autres car ce que je vais te dire nous regarde, seulement, toi et moi. On ferait mieux de tourner la page, je dis pas devenir des amis ni-même se pardonner ou quelque chose de ce genre.. Non. Aucun de nous deux n'a pu progresser dans sa vie depuis ses 16 ans, il est maintenant temps d'avancer. Regarde nous, on c'est littéralement jetés l'un sur l'autre devant un self tout entier. Donc... Au revoir Carly !!

Aurais-je des tendances suicidaires? Il est fort probable que jamais je ne l'oublie. Mais bien que se soit douloureux, il le fallait.

Sourire triomphant sur ses lèvres fines rosées, Carly le regarda se tordre de douleur… Il l’avait chercher, il ne fallait pas qu’il se plaigne à présent ! Violente ? Non sauf en cas de nécessiter absolue. Elle l’avouait c’était pas une nécessité absolue, mais au moins maintenant elle se sentait mieux… Apaisé comme si un lourd poids venaient de se soulever de ses épaules. Puis Nathan déclara que Carly était cinglée ?! C’était elle la cinglée ?

« Je pourrais te dire pareil pour m’avoir porté comme un vulgaire sac à patates pendant plusieurs mètres, et encore rassure toi, je n’ai pas mis toute ma force, si tu veux je te montres vraiment ce qu’est ma force, mais là tu pourras vraiment préparer ton cercueil et envoyer des faire-part pour ta mort »

On aurait dit qu’il faisait une danse assez spéciales se tordant de tout les côtés… C’était assez amusant à voir, par la suite il ouvrit de nouveau la bouche. Ce n’était point des insultes, mais plutôt le fait qu’il ne veuille plus la voir, et encore moins lui parler. Malgré que le cœur de la jeune fille de dix huit ans se serra elle répondit au tac au tac

« Si c’est ce que tu veux sa me convient, et en plus sa m’arrange, ainsi je pourrais bien vivre ma vie sans t’avoir dans mes pattes ! Oui j’ai eu du mal à m’en remettre mais je pense que c’est à partir de ses prochaines minutes que j’arriverais à garder la tête haute, sans toi dans mes esprits… »

Mensonge certes, mais Carly savait très bien mentir… Une boule se forma à son estomac, c’était sur elle n’avait vraiment plus fin… La jeune fille était une battante, elle n’allait pas fondre en larmes, oh non elle n’allait pas lui donner se plaisir. Puis toujours avec autant d’assurance elle dit un :

« Alors Au revoir Nathan et que ta vie sois meilleure »

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Je secoua la tête, désormais résolu à vivre ma vie sans elle. Ne plus penser à elle, oublier jusqu'à son prénom pour pouvoir poursuivre mon chemin. Il n'était plus question des jolies balades au bord de la mer main dans la main, je ne pourrais plus la serrer contre moi. Voyons le bon côté des choses, plus de St. Valentin, ni anniversaire, plus de restaurants pour fêter vos quelques mois ensemble, une rupture est économique à la longue.

- Une dernière chose...

Je m'approcha d'elle suffisamment pour que nos visages ne soient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Je passa ma main derrière sa nuque et l'entraîne vers moi. Nos deux bouches se collèrent en un baiser.
J'avais la confirmation de mes craintes. Elle embrassait toujours aussi bien. Sa peau était restait douce et n'avait aucune marque de boutons d'acnés ou autres marques de l'adolescence. Et son odeur... Bon Dieu qu'elle sentait bon !! Je me détacha d'elle avec un pincement au cœur.

- On appelle ça un Baiser d'Adieux !

Je ne lui laissa pas le temps de répondre, ni même de me frapper, je détournai déjà les talons et m'engouffrais dans le premier couloir qui venait.

Les jours qui allaient passé allaient s’annoncer très durs... Tirée un trait n’était pas une chose facile, pourtant ils n’avaient pas été longtemps ensemble certes leur relation n’avaient pas vécut une année… Mais l’amitié qui liait les deux jeunes gens ? Elle était de pratiquement quatorze ans voir même quinze le premier jour à l’école maternelle. Pourtant comme disait sa mère : une douleur se soigne toujours… Certes, mais la mort de son frère, cette plaie ne c’était pas encore refermée qu’une autre arrivait au dessus… Il voulait vraiment couper court et cela se voyait, Carly lui montrait qu’elle aussi mais au fond tout ce qu’elle voulait c’était d’être de nouveau avec lui, car c’est sur leur relation amoureuse n’avait pas duré longtemps mais elle avait été extrêmement forte.

« Quoi ? »

Qu’est ce qu’il voulait encore ?! Ne l’avait-il pas assez fait souffrir ? Il voulait encore rajouter une dose ? Alors qu’elle ne put dire quoi que ce soit, il ‘approcha d’elle… leur regard se croisèrent. Puis sentant la main de Nathan dans sa nuque, elle ne broncha pas, ressentir se contact lui rappelait tant les mois où ils étaient ensemble. Puis fin ce moment, ou leurs lèvres se frôlèrent, et où Nathan posèrent les siennes sur celles de Carly… Moment agréable pour la jeune fille qui avait attendu certes ce moment, mais quand on pensait que se serait le dernier le baiser n’avait pas un goût agréable… C’était comme une sensation de déchirement… Puis, Nathan partit avant même qu’elle n’eut parler…

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