Enfin seuls... | Privé Evan |

Plusieurs jours c'étaient écroulés && Amalia n'avait pas encore eut le temps de parler avec Evan, enfin, c'est plutôt lui qui n'avait pas le temps, Amalia avait l'impression qui l'évitait. A chaque fois qu'ils se croisaient dans les couloirs, elle avait beaux vouloir aller vers lui, il pretextait une excuse pour s'en aller. Une fois c'était qu'il avait cours, surtout qu'Amalia connaissait par coeur son emploi du temps & à cette heure, il n'avait pas cours. Une autre fois, c'était qu'il sortait entre potes ou qu'il avait un contrôle ''important'' pour le lendemain. En gros que des excuses bidons, que fallait-il qu'elle fasse pour lui parler enfin de ce qui se passe depuis quelques mois. Elle lui avait envoyé une bonne centaine de SMS, pas de réponses. Elle essayait de croiser les meilleurs amis du jeune homme mais à chaque fois ils lui disaient qu'ils ne savaient pas où il se trouvait. S'en était devenu lassant && énervant. Mais me*de quoi, c'était son petit-ami après tout, ils avaient vécus tant de beaux moments ensemble, elle était bien avec lui, elle se sentait en sécurité à ses côtés. Elle l'aimait voilà tout, mais lui dire en face, surtout depuis tout ce qui s'est passé, était devenu difficile, elle n'arrivait pas à cerner les sentiments d'Evan, l'aimait-il encore ? ou bien ne ressentait-il plus rien pour elle ? Il fallait qu'elle sache, car vivre dans le doute était devenu insurmontable pour la jeune femme.

Ne sachant plus comment attirer l'attention de son '' petit-ami'', encore fallait-il qu'il le soit toujours. Ayant une imagination pas trop développée, elle eut l'idée d'écrire une simple lettre && de la passer sous la porte du jeune homme. Pourrie comme idée, vous me direz, mais elle ne voyait plus que ça à faire. Amalia lui donna rende-vous à la salle audiovisuel, c'était le seul endroit tranquille où elle était sure de n'y voir personne, mais c'est endroit était aussi symbolique, c'est là, où Evan && Amalia, c'étaient embrassés la première fois, ça comptait non ?

N'étant pas sure de sa venue, Amalia s'habilla d'une façon très simple mais tout de même sexy pour on ne sait jamais, si il déciderait de venir. Un mini-short en jean délavé avec dessous un leggins blanc && sa petite paire de ballerine rouge avec un petit noeud blanc sur le dessus. Ainsi qu'un T-Shirt cours, légèrement décolté, de la même couleur que ses ballerines, donc rouge. Elle avait attachée ses cheveux en faisant un chignon, mais où quelques mèches blondes tombées en cascade sur le côté. Enfin habillée && préparée, elle quitta sa chambre pour se diriger à la salle. L'angoisse la monta && s'il ne venait pas ? Ou pire, si il venait && l'insulter en lui faisant reproches sur reproches. Non, il n'était pas comme ça, elle l'espérait. Elle ouvra d'une main tremblante la porte && y pénétra. Vide, la salle était vide. Elle allat s'asseoir sur l'estrade devant elle, les jambes pendant dans le petit vide, tripottant un de ses bracelets.

*En effet, depuis quelques jours, Evan essayait d'éviter Amalia, et, certainement très lâchement, il essayait de lui cacher ce qu'il avait à lui dire. Il savait que leur couple battait de l'aile, et elle aussi le savait elle ne pouvait pas le nier. Il s'était passé divers choses depuis quelques temps qui les avaient peu à peu séparer, et qui avait transformer les sentiments d'Evan. Il ressentait toujours de l'amour pour Amalia, mais pas le même amour qu'il aurait dut ressentir. Amalia était à présent plus une soeur, une amie, mais plus une petite amie. Il se savait incapable de faire semblant, jamais il ne pourrait toucher une fille qu'il n'aimait plus, ni faire l'amour à cette même fille...ce n'était plus possible.
Il avait reçu le petit mot d'Amalia, et s'était dit que c'était le moment, d'autant plus qu'il se rapprochait gentiment de Casey, et qu'il refusait de faire quoi que ce soit avec elle tant qu'il ne serait pas séparé d'Amalia. Il arpenta les couloirs, puis arriva devant la porte de la salle. Il respira un grand coup et entra. Il la vit assise dans un coin, l'air dans ses pensées.*

-Bonjour...excuse moi pour le retard

En attendant de voir Evan passer la porte, Amalia était assise sur l'estrade légèrement en hauteur. Vous savez là où se place le professeur pour faire son cours, là où un rétroprojecteur projecte des films ennuyant && d'aucuns intérets pour la plupart des étudiants. Combien de fois Amalia avait-elle sécher cette partie du cours ou bien combien de fois s'était-elle ennuyée && s'était-elle mit à compter ses baillemments. Oui oui, c'est ce genre de truc débile qu'on fait quand l'ennuie dépasse l'ennuie. Elle était donc là assise, ses jambes se balançaient dans le vide, sa tête droite fixée l'autre bout de la pièce, ses mains qu'elle était entrain de tripoter sans arrêt, sa respiration qui n'était pas vraiment régulière à chaque petit bruit, elle s'accèlerait && quand elle se rendait compte que ce n'était rien, elle ralentissait, peut-être trop même.

Depuis la veille, là où elle avait écrit la lettre destinée à Evan, elle s'était imaginée toute sorte de discours qu'elle lui sortirait. Et aucun essaie ne ressemblait de près ou de loin au précédent, sincèrement elle ne savait pas trop quoi lui dire. Attendre, voilà ce qu'elle devait faire, attendre qu'il arrive, attendre qu'il commence la conversation, attendre de voir ce qu'il dirait, même si elle s'en doutait un peu. Tant de rumeurs couraient dans les couloirs qu'elle ne savait plus les quelles croire. Attendre, il faut qu'elle ATTENDE !

Elle était entrain de se dire que finalement, il ne viendrais pas, qu'elle n'aura pas droit à des explications && quand enfin, son esprit décida qu'elle devrait se lever, elle entendit le bruit de la porte s'ouvrir. Et une jeune homme entra, Evan. Il la salua d'un simple '' Bonjour '' && s'exusa de son retard.

-" Merci d'être venu."

Elle dit ça d'une façon si intimidée && si douce, qu'on n'aurait pas crut qu'elle avait son '' petit-copin '' à quelques pas d'elle.

-Ouai...Alors...qu'est-ce que tu voulais me dire???

*demanda Evan les mains dans les poches, faisant lentement le tour de la pièce tout en regardant Amalia qui avait l'air plus que gênée. Alors il alla s'asseoir à côté d'elle et regarda ses chaussures, attendant qu'elle se décide à dire ce pourquoi elle lui avait demandé de venir. Il faisait out sauf la regarder. Il essayait d'imaginer une manière de lui annoncer qu'il la quittait, une manière douce. Il y avvait souvent penser, ce disant qu'ils allaient peut-être pouvoir recommencer, mais à présent, c'était clair, il devait la quitter, il était amoureux de Casey, la jeune première année qu'il parrainait depuis son entrée au camp.
Il réfléchissasit toujours quand Amalia prit enfin la parole.*

Il était là, pas très loin d'elle, && elle sentait les battements de son coeur s'accèleraient, était-ce parce qu'elle était stréssée ? Qu'elle avait peur ? Ou bien, que... Non Amalia, si tu pense à ça, c'est toi qui va souffrir à la fin de cette histoire et ça, tu ne le veux pas, n'est-ce pas ? Pourquoi ne faisait-il rien, pourquoi restait-il près de la porte, pourquoi ne disait-il rien ? Avec toutes ses pensées dans sa tête, elle en oubliait de respirer, comment pouvait-elle respirer à ce moment puisqu'elle était sure qu'il allait rompre dans un instant à l'autre. Elle aimerait tant que ça ne se passe pas, qui lui offre une dernière chance, auparavant, elle n'avait jamais fauté, alors pourquoi rompre ? Il fallait qu'elle sache pourquoi, ou du moins, ce qu'il ressent pour elle, qui lui dise franchement sans tourner autours du pot pendant des heures. Enfin, il avance, il vient s'asseoir à côté d'elle, il ne la regarde pas, alors elle fait de même. Ne le regarde pas, ne le regarde pas ! Oh, il sent si bon, cette odeur qu'elle aimait tant, cette odeur qu'elle sentait quand il la prenait dans ses bras et que par la suite, il l'embrassait. Tout ça est loin d'elle maintenant, il ne reste ni calins, ni baisers, ni petits mots doux, seulement le parfum du passé. Tient, elle vient juste d'entendre les paroles qu'il avait prononcer il y a quelques minutes, elle ne les avaient même pas entendues quand il les a prononcées. '' Qu'est-ce que je voulais te dire ? '', oh rien, juste que je t'aimais toujours, mais ça, tu dois pas comprendre. Que je voulais qu'on reste ensemble, mais ça non plus tu peux pas comprendre. Que je ferais tout pour toi, eh oui, tout de façon, ça aussi tu peux pas comprendre. Car toi, tu m'as déjà oublié, non ? C'était trop dure, elle avait la gorge && l'estomac noués, comment prononcer un mot, sans fondre en larmes ? Mais il le fallait, elle respira un bon coup, afin d'enlever tout ces noeux qui l'empechait de s'exprimer && elle se tourna vers lui.

-" Qu'est-ce que tu ressens pour moi ?

Voilà une des questions qu'elle se posait && sortit. Elle avait peur d'entendre la réponse, mais faut qu'elle sache !

*Et voilà la question qui tue...Celle qu'il avait tant redoutée, celle à laquelle il s'acharnait à trouver une réponse. Alors il garda encore un moment la tête baissée, les yeux rivés sur ses chaussures. Alors un instant plus tard il releva la tête et regarda Amalia. Mon dieu...c'était terrible...elle était si belle...si belle...oh il l'avait aimé...ca c'était sur...et il l'aimait encore, seulement quelque chose était cassé, et il y avait cette fille...la jeune première année, mais il ne pouvait cependant pas ignoré ce qu'îls avaient vécu ensemble*

-Il n'y a pas de mots qui qualifie ce genre de sentiments...Mais il faut qu'on fasse le point...parce que...ca ne peut plus continuer...notre couple ne va plus depuis un bon moment déjà, et tu le sais très bien...tu le sais aussi bien que moi n'est-ce pas???Et...il faut que ca change...il faut prendre des décisions...

*dit-il en la regardant dans les yeux*

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